UN ENFANT TOMBÉ DU CIEL
Écrit à la première personne du singulier, Le Petit Princes’ouvre sur quelques souvenirs d’enfance du narrateur, à l’époque où il aimait dessiner des serpents boas. Mais, quand il montrait ses « chefs-d’œuvre aux grandes personnes » (p. 9), celles-ci lui conseillaient de se consacrer à la « géographie, à l’histoire, au calcul et à la grammaire » (p. 10).
Après une enfance solitaire, le narrateur devient aviateur. C’est suite à un atterrissage forcé au milieu du Sahara qu’il rencontre le petit prince. C’est un enfant, en apparence semblable aux autres, qui s’est égaré dans le désert et qui, pourtant, ne semble manquer de rien. Celui-ci le réveille après une première nuit d’attente, en lui demandant : « S’il vous plaît... dessine-moi un mouton. » (p. 11)
Surpris, l’aviateur s’exécute. Mais aucune de ses esquisses ne semble convenir au petit prince. De guerre lasse, il finit par dessiner une boite avec des trous et annonce au jeune garçon : « Le mouton que tu veux est dedans. » (p. 14) Cela convient à ce dernier qui, heureux, observe que le mouton s’est endormi.
UN QUOTIDIEN PEU BANAL
Au fil des jours, le narrateur apprend à connaitre le petit prince. Il découvre qu’il vient de l’astéroïde B612, une planète si petite qu’elle semble à peine plus grande qu’une maison. La vie du petit prince y était faite d’activités quotidiennes comme ramoner ses trois petits volcans ou tailler les baobabs, de véritables mauvaises herbes qui représentent une menace pour la planète lorsqu’on les laisse atteindre leur
taille adulte.