« Le narrateur, un ancien officier SS, s’apprête à livrer au lecteur ses souvenirs sur la Seconde Guerre mondiale. Il dit écrire avant tout « pour tuer le temps » et « pour voir s’il peut encore ressentir quelque chose ». Après s’être brièvement présenté, il dresse un calcul sordide du nombre de victimes de la guerre en URSS et de la Shoah, ce qui donne un total de 26,6 millions de morts. « Ceux qui tuent sont des hommes », insiste-t-il, « comme ceux qui sont tués, c’est cela qui est terrible. (…) Je suis un homme comme les autres, je suis un homme comme vous » .
Année 1941. Le narrateur (Max Aue, lieutenant-SS (Obersturmführer)) est en Ukraine au sein d’une armée dont la mission est d’éliminer les éléments potentiellement dangereux derrière les lignes de front. Les actions s’appliquent principalement aux populations juives que l’on fusille systématiquement dans les forêts. Le 10 octobre, jour d’anniversaire du narrateur, celui-ci est promu, puis, à la fin de l’année, il est envoyé dans un sanatorium en Crimée pour se reposer.
Le narrateur est ensuite envoyé en mission comme indicateur dans le Caucase. Mais, suite à un différend idéologique ainsi qu’à des soupçons d’homosexualité à son égard, il est envoyé au feu à Stalingrad (Moscou). »
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personnages et des clés de lecture.