Le Vieux qui lisait des romans d'amour : Commentaire sur Le chapitre II

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Description du commentaire sur Le Vieux qui lisait des romans d'amour ()

Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du chapitre II du Vieux qui lisait des romans d’amour de Luis Sepúlveda, avec une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de ce roman engagé.

Sepúlveda souhaite, à travers ce roman, interroger le lecteur sur la situation politique de ces villages où la corruption est reine ; sur l’évolution écologique, alors que la faune et la flore de la forêt amazonienne sont laissées à la merci de braconniers sans scrupules et enfin sur la situation des tribus indigènes qui voient leur espace vital diminuer chaque jour. Le chapitre que nous allons étudier ici est le pivot central de l’œuvre puisqu’il rassemble tous ces éléments, entre le maire vénal, le « gringo » mort et les indiens shuars accusés à tort.

Après quelques éclairages sur le texte étudié, le commentaire composé s’intéresse à la critique du gouvernement et de la politique présente dans l’extrait, ainsi qu’à l’engagement de l’auteur pour la préservation de la faune et de la flore de la forêt amazonienne. Ensuite, on se penche sur la figure d’Antonio Bolivar, une sorte de vieux sage terré dans sa cabane qui s’évade  en lisant des romans d’amour.



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Structure de ce commentaire du livre
  • Texte étudié (1 pages)

    Le passage du chapitre II du Vieux qui lisait des romans d’amour reproduit

  • Mise en contexte (1 pages)

    Quelques éclairages pour mieux aborder l’analyse de l’extrait

  • Commentaire (2 pages)

    Le texte étudié à la lumière du thème de la critique de la politique gouvernementale, de la figure d’Antonio Bolivar et de la protection de la forêt amazonienne

À propos du livre "Le Vieux qui lisait des romans d'amour"

Publié en 1992, Le Vieux qui lisait des romans d’amour est le premier roman de Luis Sepúlveda, pour lequel il a reçu deux prix (France Culture étranger et Relais H du roman d’évasion). Traduit en trente-cinq langues, cet ouvrage est un best-seller.

L’œuvre raconte comment Antonio José Bolivar Proaño poursuit un félin qu’il sait être à l’origine de la mort de nombreux hommes en tant que grand connaisseur de la forêt amazonienne. De renommée internationale, le roman est également un hymne à la lecture.

Luis Sepúlveda

Luis Sepúlveda était un écrivain chilien né le 4 octobre 1949 à Ovalle, au Chili, et décédé le 16 avril 2020 en Espagne. Il est connu pour ses romans, nouvelles et essais qui traitent de thèmes tels que l'écologie, la politique, les droits de l'homme et la vie en Amérique latine.

Sepúlveda a commencé à travailler dès l'âge de quatorze ans, effectuant divers travaux manuels dans une usine de tannerie. En 1973, il a été arrêté et emprisonné sous le régime de la dictature de Pinochet pour avoir participé à une organisation de gauche. Après deux ans de prison, il a été exilé en Europe, où il a vécu en Allemagne, en Espagne et en Suède.

Au cours des années 1980, Sepúlveda a commencé à écrire et à publier des œuvres littéraires. Son premier roman, Le Vieux qui lisait des romans d'amour, a été publié en 1989 et a remporté un grand succès international. Il a ensuite écrit plusieurs autres romans, nouvelles et essais, dont Le Monde du bout du monde (1996) et Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler (1996).

Le travail de Sepúlveda est connu pour son engagement politique et social. Ses histoires sont souvent ancrées dans la réalité de l'Amérique latine, et il a utilisé sa voix pour défendre les droits de l'homme, la démocratie et l'environnement. En 2016, il a reçu le Prix littéraire international Neustadt pour l'ensemble de son œuvre.

En plus de sa carrière littéraire, Sepúlveda a également travaillé comme militant politique et journaliste, travaillant pour des publications en Espagne et au Chili.

En février 2020, Sepúlveda a été diagnostiqué avec COVID-19 alors qu'il était hospitalisé en Espagne pour une autre maladie. Il est décédé le 16 avril 2020 des complications de la maladie.

Aujourd'hui, le travail de Sepúlveda continue d'être apprécié dans le monde entier pour sa sensibilité, son engagement et sa vision de la réalité latino-américaine. Son travail est souvent associé à l'écologie et à la défense de l'environnement, et il a été décrit comme un écrivain qui a su donner une voix à ceux qui sont marginalisés et opprimés.

Informations techniques

ISBN numérique : 9782806232953

ISBN papier : 9782806236210