« À El Idilio, sur le quai du port, les habitants s’installent chacun à leur tour sur le fauteuil mobile d’un dentiste contestataire, Rubicondo Loachamín, qui se rend deux fois par an dans ce petit village isolé à bord du « Sucre », un bateau chargé de provisions.
Alors que l’équipage est prêt à appareiller, des Indiens Shuars arrivent en pirogue et leur annoncent qu’un gringo a été retrouvé mort, une nouvelle qui remet à plus tard le départ de l’équipage et du docteur. Ce dernier aperçoit alors son ami Antonio José Bolivar Proaño, avec qui il discute du temps passé.
À peine arrivé sur le quai, le maire accuse les Shuars, qu’il traite de « sauvages », d’avoir assassiné l’Américain à la machette. Ceux-ci s’en défendent et Bolivar les soutient : après avoir examiné le cadavre, il conclut que c’est un animal adulte, plus précisément une femelle, qui a tué l’homme. Le maire ne veut rien entendre et Bolivar argumente : le gringo aura probablement tué les petits et blessé le mâle, à la suite de quoi la femelle se sera vengée. Il prévient le maire qu’ « une ocelote folle de douleur est plus dangereuse que vingt assassins réunis ».
Ensuite, Bolivar continue à s’entretenir avec Loachamín, qui le ravitaille en livres : tous les six mois, le dentiste lui fournit deux romans d’amour choisis par Josefina, sa dame de compagnie. C’est en effet le genre préféré du vieillard. »
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personnages et des clés de lecture.