Structure de cette analyse du livre
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LA SERVANTE ÉCARLATE (2 pages)
Un roman dystopique féminin
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MARGARET ATWOOD (1 pages)
Écrivaine canadienne prolifique
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RÉSUMÉ (12 pages)
La République de Galaad
Les castes
La vie pré-galaadienne
Le Centre Rouge
Les Cérémonies
Le duo de Servantes
Le Jour Natal
Les soirées avec le Commandant
Liaisons interdites
Le fourgon noir
L’épilogue
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ÉTUDE DES PERSONNAGES (9 pages)
Defred
Le Commandant
Serena Joy
Deglen
Nick
Moira
Tante Lydia
Luke
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CLÉS DE LECTURE (12 pages)
La Servante écarlate et le féminisme
La république de Galaad, fiction ou réalité ?
Réception de l’ouvrage hier et aujourd’hui
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PISTES DE RÉFLEXION (1 pages)
Quelques questions pour approfondir sa réflexion…
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POUR ALLER PLUS LOIN (1 pages)
Édition de référence
Études de référence
Sources complémentaires
Adaptations
Que puis-je trouver dans cette analyse sur La Servante écarlate
Dans cette fiche de lecture, vous trouverez d'abord une présentation générale du roman dystopique La servante écarlate, suivie de la biographie de son auteure, Margaret Atwood. L'analyse se poursuit avec un résumé détaillé et structuré de l'intrigue du roman et du monde dystopique dans lequel elle se déroule, ainsi qu'une étude approfondie des personnages principaux intervenant dans l'histoire. Ensuite, cette fiche vous propose d'envisager le roman sous différents angles par le biais de trois clés de lecture, en analysant notamment la dimension féministe du roman, ou encore sa réception par le public. Enfin, vous pourrez approfondir l'analyse avec des questions ouvertes servant de pistes de réflexion.
À propos du livre La Servante écarlate
Publié en 1985, La Servante écarlate est le roman le plus célèbre de l’écrivaine canadienne Margaret Atwood. En 1984, elle vit à Berlin avec sa famille, alors que le mur sépare toujours la ville en deux. C’est dans ce contexte qu’elle se lance dans la rédaction de son œuvre majeure, inspirée notamment par l’ambiance sombre et pesante de l’Allemagne de l’époque, où tous les habitants font attention à ce qu’ils disent ou font par peur de représailles. Fascinée par des lectures telles que Le Meilleur des mondes (1931) d’Aldous Huxley, 1984 (1949) de George Orwell ou encore Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, Margaret Atwood a toujours su qu’elle voulait écrire une dystopie. Elle constate cependant que la plupart des romans dystopiques sont écrits d’un point de vue masculin. Elle veut en écrire un du point de vue d’une femme. Elle s’inspire également de la théocratie puritaine des États-Unis des XVIIe et XVIIIe siècles, qu’elle étudie lors de ses études à Harvard. Elle explique être fascinée par le fonctionnement des dictatures, en tant que personne née au début de la Seconde Guerre mondiale. Le roman devient un succès planétaire et propulse Margaret Atwood parmi les auteurs contemporains les plus célèbres.
En 2019, Margaret Atwood publie la suite de La Servante écarlate, intitulée Les Testaments. Ce nouveau roman de science-fiction dystopique, publié plus de trente ans après le premier tome, se déroule quinze années plus tard et est témoin de l’essoufflement du régime totalitaire de Galaad.