LES ESPOIRS DE MARIAGE
Élise et Valère s’aiment. Le jeune homme, après l’avoir sauvée de la noyade, a renoncé à sa patrie et à sa condition sociale pour être auprès d’elle. En effet, il s’est mis au service d’Harpagon, père d’Élise, dont il essaie de s’attirer les faveurs en le flattant constamment.
Cléante, le frère d’Élise, est amoureux de Mariane, jeune fille nouvellement installée dans le quartier. Elle n’est pas riche et s’occupe de sa mère malade. Il souffre de ne pas pouvoir lui déclarer ses sentiments à cause de l’avarice de son père, qui ne lui donne rien. Mais, si celui-ci refuse d’unir son fils à celle qu’il aime, Cléante prévoit de partir avec elle. Pour cela, il devra emprunter de l’argent.
L’argent qu’Harpagon possède représente pour lui une obsession maladive : il craint que le jardin ne soit pas une cachette suffisamment sure pour ses dix-mille écus.
Le vieillard aborde le sujet du mariage avec ses enfants. Il demande à son fils ce qu’il pense de Mariane. Plein d’espoir, Cléante en fait l’éloge, mais son enthousiasme fait place à la stupéfaction lorsqu’Harpagon annonce vouloir épouser la jeune fille.
Harpagon destine à son fils une veuve et à sa fille Anselme, un riche seigneur. Face aux protestations d’Élise, il décide de la marier le soir même.