Pot-Bouille - Analyse du livre

de Émile Zola

4/5 (1 évaluation)

À propos de l'analyse de livre sur Pot-Bouille

Evelyne Marotte, agrégée en lettres modernes, propose dans la fiche de lecture consacrée à Pot-bouille d’Émile Zola une approche à la fois originale et intéressante. Désirant présenter ce célèbre roman naturaliste de la meilleure façon qui soit, elle entame son analyse en introduisant brièvement le contexte de création de l’œuvre ainsi que l’écrivain, avant de s’emparer de l’intrigue pour en donner un résumé complet et détaillé, chapitre par chapitre. Elle complète cette partie à l’aide d’un éclairage sur le naturalisme.

Rien n’échappe à l’œil averti de notre expert qui s’empresse ensuite d’étudier les portraits de chaque personnage. Au nombre de ceux-ci, Octave Mouret, les Josserand et d’autres encore. Les clés de lecture s’intéressent alors au procès de la bourgeoisie – centrale dans ce roman –, à la description de l’immeuble, ainsi qu’à la critique particulière du mariage d’intérêt qui l’accompagne. Quelques pistes de réflexion figurent en fin de synthèse littéraire, au cas où les curieux désireraient aller encore plus loin dans leur analyse de l’œuvre.

Structure de cette analyse du livre

Introduction (1 pages)

Émile Zola, Écrivain et journaliste français
Pot-bouille, Un pamphlet contre la bourgeoisie
Résumé intégral de Pot-bouille (4 pages)

La trame narrative de Pot-bouille relatée chapitre par chapitre
Personnages principaux (4 pages)

Une analyse des protagonistes principaux : Octave Mouret, les épouses odieuses, les épouses infidèles, les femmes esseulées, les maitresses attitrées, les jeunes hommes, les maris infidèles, les maris malheureux et les vieillards
Une série de clés de lecture (3 pages)

L’immeuble de la rue de Choiseul ; Une critique acerbe de la bourgeoisie ; Une critique du mariage d’intérêt
Pistes de réflexion (1 pages)

Quelques questions pour compléter votre analyse de Pot-bouille d’Émile Zola

Que puis-je trouver dans cette analyse sur Pot-Bouille

Document de référence (PDF de 17 pages) pour tous les élèves devant préparer le bac de français, la fiche de lecture portant sur Pot-bouille d’Émile Zola fournit une analyse détaillée de ce roman naturaliste. Son résumé complet ainsi que la présentation des figures majeures qui participent à l’intrigue favorisent une bonne compréhension de la trame narrative, tandis que les clés de lecture et les pistes de réflexion, également incluses dans la fiche de cours, permettent une indéniable prise de recul par rapport à l’œuvre qui introduit le célèbre Octave Mouret, triomphant dans Au Bonheur des dames.

À propos du livre Pot-Bouille

Pot-Bouille est un roman d'Emile Zola publié pour la première fois en 1882 dans la revue Le Gaulois. Le roman est également publié en volume la même année aux éditions Charpentier. Pot-Bouille est le dixième roman de la série des Rougon-Macquart d'Emile Zola.

Si le terme « pot-bouille » désignait dans un registre familier la petite cuisine des ménages, le roman d'Emile Zola ne porte en rien sur la cuisine. En effet, l'auteur a choisi ce terme d'un point de vue métaphorique pour parler des vices qui se cachent derrière un grand immeuble parisien de l'époque.

L'histoire de Pot-Bouille est avant tout centrée sur le personnage d'Octave Mouret, un jeune homme de vingt-deux ans venu à Paris depuis Marseille dans le but d'obtenir une place dans le commerce. Bien décidé à épouser une Parisienne, ce dernier enchaine les conquêtes, certaines relevant même de la prostitution, jusqu'à finalement se marier avec Mme Hédouin. Ensuite, le narrateur décrit les autres familles de l'immeuble, comme celle du deuxième étage que personne ne semble apprécier ou encore celle des Josserand, dont la mère terrorise le reste de la famille.

Pot-Bouille est considéré comme l'introduction du roman Au Bonheur des Dames (1883), centré sur le magasin dans lequel travaille Octave Mouret, personnage principal de Pot-Bouille. Le roman d'Emile Zola a été adapté au théâtre par William Busnach, au cinéma par Julien Duvivier et enfin à la télévision par Yves-André Hubert.