À propos de l'analyse de livre sur Les Contemplations
Les Contemplations : Analyse du livre
En 1856, Victor Hugo publie un recueil de poésie intitulé Les Contemplations. Il y retrace vingt années de sa vie. De l’insouciance des jeux d’enfants, il y évoque également la mort et le deuil. On ne peut pas comprendre cet ouvrage sans y voir la référence à la disparition accidentelle de sa fille Léopoldine, dont il ne se remettra jamais, ni de son engagement politique et de son combat contre Louis-Napoléon Bonaparte. À travers cette œuvre, nous sommes les témoins du temps qui passe, des compromissions et des luttes d’un homme qui a voué sa vie à révolutionner son monde.
Les Contemplations : Présentation de l'analyse
Dans cette synthèse littéraire des Contemplations, Yann Dalle, diplômé en histoire et passionné de littérature française, analyse l’œuvre sous toutes ses coutures.
Après une courte présentation du livre et de Victor Hugo, son illustre auteur, la fiche propose tout d’abord un résumé détaillé du recueil, partie par partie. Elle apporte ensuite quelques explications sur le contexte dans lequel a été rédigée l’œuvre, comme l’exil politique de Victor Hugo ou la mort de sa fille aînée, Léopoldine. L’analyse littéraire s’attache ensuite à dévoiler les spécificités de l’œuvre sous forme de clés de lecture, telles que les thèmes du deuil, de la nostalgie et de la nature, l’affirmation d’une croyance contre ceux qui doutent, ou le rôle des poètes dans ce monde. Enfin, quelques pistes de réflexion sous forme de questions ouvertes vous permettront d’approfondir votre étude de l’œuvre.
En bref, une dizaine de pages d’analyse à télécharger au format PDF pour mieux lire et comprendre Les Contemplations, œuvre majeure de la poésie française.
La vie
Lorsqu’il publie ce corpus, Victor Hugo vit en exil sur l’île britannique de Guernesey. Suite au coup d’État de Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851, opposé farouche à l’empereur, il est contraint de quitter la France sous peine de risquer l’emprisonnement. Sa fille Léopoldine meurt noyée accidentellement avec son mari treize ans plus tôt, le 4 septembre 1843. Les Contemplations seront son chef-d’œuvre poétique.
Dans le livre I, Victor Hugo se souvient de sa jeunesse et de ses premiers émois amoureux. La nature est évoquée comme une source infinie de bonheur.
L’amour est le thème principal du livre II. Tout y est décrit, de ses tourments, à la mystique de ses manifestations, en passant par sa fragilité.
Le livre III laisse la place aux combats sociaux et politiques. Son cheval de bataille a toujours été de lutter contre la misère et l’oppression, contre une société injuste et égoïste.
Enfin, le 4e et dernier livre consacre sa douleur et les différents stades du deuil, jusqu’à l’acceptation.
À l’épreuve du temps
Mais l’exil tend à le plonger dans une forme de nostalgie. La nature, l’enfance, puis le deuil mettent en lumière la volonté de l’auteur à parler du tout, de l’existence sous tous ses aspects. La vie est une épreuve.
L’ouvrage est divisé en deux temps, « Autrefois », puis « Aujourd’hui ». Le premier exalte les moments d’allégresse et de légèreté de l’enfance et de la jeunesse. Le second fait clairement référence au décès de sa fille. D’ailleurs, un tombeau sépare les deux parties, précise-t-il dès la préface.
Mais il est également question de reconstruction et d’espérance. S’il y a contemplations, c’est au sens religieux du terme. Le poète entend contempler Dieu. Victor Hugo utilise la figure du prophète, du mage, pour dialoguer avec les puissances célestes. L’âme s’ouvre aux dimensions de l’univers.
Alors qu’il est député, devoir s’exiler, c’est déjà vivre une petite mort. Sa production littéraire est prolifique, mais il se retrouve seul face à lui-même. Il doit faire face à l’absence. Là où le temps s’arrête et la foi, quasi mystique.
Victor Hugo est un romantique. Avec Les Contemplations, il nous invite à nous interroger sur la condition humaine. Comment trouver la force de vivre ? Poursuivez la réflexion en téléchargeant le résumé des Contemplations ou l’analyse des Misérables.